• Un second véhicule, gyrophare en marche, par sa présence, confirma mes craintes..... Sacrée soirée ….que nous allions passer !

    Ses occupants, en descendant nous braquèrent de leurs armes....( j'ai appris par la suite que le dépôt avait été cambriolé plusieurs fois dans l'année en cours ).

    En quelques secondes, nous étions debout contre un mur, jambes écartées et mains dans le dos, fouillés et questionnés.

    La façon de faire est légitime et je ne critiquerais pas le mode opératoire des perdreaux...

    Fouille corporelle, remise des pièces d'identité....tiens ! Le fait d'appartenir à la communauté des Gens du Voyage ne plaide pas en notre faveur..c'est la rançon de la gloire !

    Les voyages formant la jeunesse (humour du gendarme ) on nous offre le trajet jusqu'à la gendarmerie locale. Menottés, choyés par ces messieurs, l 'hospitalité qu'ils nous réservent est à la hauteur de la réputation des Hôtels de police.

    Nous sommes séparés et interrogés sur les raisons de notre présence. Suite à nos déclarations verbales, un problème majeur trouble la quiétude de nos anges gardiens.

    Quel est le délit qui justifie notre présence ?

    Chacun de nous a eu droit à un café et un sandwich, ce qui est le cas lors d'une garde à vue, mais en cet instant présent,il n'y a pas de mise en cause.

    Je sentais que quelque chose ne tournait pas rond. Des « allez on les embarque » j'en ai subi quelques uns, à raison ou à tors, cette nuit, tout était différent.

    Le chef qui se trouve face à moi semble bien embarrassé pour me répondre. Nos situations sont claires et nettes, pas de fiches de recherche sur les fichiers, pas de plaintes déposées suite à nos agissements.

    Nous voici à nouveau réunis dans une grande pièce, en présence des gendarmes de la brigade, ils nous offrent du café,des cigarettes, les échanges sont cordiaux.

    Le brigadier, s'adressant directement à moi, me confirme qu'il n'a aucune raison de nous garder à l'abri, il me confirme qu'un quatrième « lascar »a été « interpellé sans dommages » et conduit dans les locaux où nous nous trouvons.

    Puis, avec l'air embarrassé, il me prends par le bras et m’entraîne dans le hall d'entrée.

    « Bon, je vous remets tous en liberté, c'est quoi ce surnom de Révérend ?

    C'est un surnom que les gars m'ont donné, pour rigoler....(il n'a pas l'air convaincu )

    Écoutez, que vous soyez le pape en personne ou Bouddha, je vous conseille de ne pas traîner par ici et de faire vos bagages...je vais vous dire ce que je reproche à votre petit camarade».

    Avec le recul et mes années d'expériences, je rends hommages à ce gendarme, il a su garder le contrôle de la situation, souvent il y a dérapage lorsque d'un coté ou d'un autre il y a provocation.

    Il vient de me confier le pourquoi de la présence de « balo »cet élégant et fringuant bipède ( nous avions sensiblement le même age )

    Après cette révélation, nous avons rejoint notre véhicule qui se trouvait devant la gendarmerie, à l’arrière du fourgon avait pris place deux de mes passagers. Pas une seule parole ne sortaient de nos gosiers coincés par les émotions, on a beau faire les « hommes, les machos », il y a des circonstances où nos attributs masculins seraient à sortit avec des pinces à escargots.



    L'artiste de par qui le scandale était arrivé avait un magnifique coquard qui lui fermait l' œil gauche...à ce jour je me demande encore qui en était l'auteur.

    Peut être le mari trompé...

    Cet écervelé avec qui je vidais des verres de gnôle, était ce jeune et fringuant jeune homme qui, 30 ans auparavant, couchait avec la jeune épouse d'un gendarme, celui là même qui nous avait interpellés.



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  • Un second véhicule, gyrophare en marche, par sa présence, confirma mes craintes..... Sacrée soirée ….que nous allions passer !

    Ses occupants, en descendant nous braquèrent de leurs armes....( j'ai appris par la suite que le dépôt avait été cambriolé plusieurs fois dans l'année en cours ).

    En quelques secondes, nous étions debout contre un mur, jambes écartées et mains dans le dos, fouillés et questionnés.

    La façon de faire est légitime et je ne critiquerais pas le mode opératoire des perdreaux...

    Fouille corporelle, remise des pièces d'identité....tiens ! Le fait d'appartenir à la communauté des Gens du Voyage ne plaide pas en notre faveur..c'est la rançon de la gloire !

    Les voyages formant la jeunesse (humour du gendarme ) on nous offre le trajet jusqu'à la gendarmerie locale. Menottés, choyés par ces messieurs, l 'hospitalité qu'ils nous réservent est à la hauteur de la réputation des Hôtels de police.

    Nous sommes séparés et interrogés sur les raisons de notre présence. Suite à nos déclarations verbales, un problème majeur trouble la quiétude de nos anges gardiens.

    Quel est le délit qui justifie notre présence ?

    Chacun de nous a eu droit à un café et un sandwich, ce qui est le cas lors d'une garde à vue, mais en cet instant présent,il n'y a pas de mise en cause.

    Je sentais que quelque chose ne tournait pas rond. Des « allez on les embarque » j'en ai subi quelques uns, à raison ou à tors, cette nuit, tout était différent.

    Le chef qui se trouve face à moi semble bien embarrassé pour me répondre. Nos situations sont claires et nettes, pas de fiches de recherche sur les fichiers, pas de plaintes déposées suite à nos agissements.

    Nous voici à nouveau réunis dans une grande pièce, en présence des gendarmes de la brigade, ils nous offrent du café,des cigarettes, les échanges sont cordiaux.

    Le brigadier, s'adressant directement à moi, me confirme qu'il n'a aucune raison de nous garder à l'abri, il me confirme qu'un quatrième « lascar »a été « interpellé sans dommages » et conduit dans les locaux où nous nous trouvons.

    Puis, avec l'air embarrassé, il me prends par le bras et m’entraîne dans le hall d'entrée.

    « Bon, je vous remets tous en liberté, c'est quoi ce surnom de Révérend ?

    C'est un surnom que les gars m'ont donné, pour rigoler....(il n'a pas l'air convaincu )

    Écoutez, que vous soyez le pape en personne ou Bouddha, je vous conseille de ne pas traîner par ici et de faire vos bagages...je vais vous dire ce que je reproche à votre petit camarade».

    Avec le recul et mes années d'expériences, je rends hommages à ce gendarme, il a su garder le contrôle de la situation, souvent il y a dérapage lorsque d'un coté ou d'un autre il y a provocation.

    Il vient de me confier le pourquoi de la présence de « balo »cet élégant et fringuant bipède ( nous avions sensiblement le même age )

    Après cette révélation, nous avons rejoint notre véhicule qui se trouvait devant la gendarmerie, à l’arrière du fourgon avait pris place deux de mes passagers. Pas une seule parole ne sortaient de nos gosiers coincés par les émotions, on a beau faire les « hommes, les machos », il y a des circonstances où nos attributs masculins seraient à sortit avec des pinces à escargots.



    L'artiste de par qui le scandale était arrivé avait un magnifique coquard qui lui fermait l' œil gauche...à ce jour je me demande encore qui en était l'auteur.

    Peut être le mari trompé...

                               Cet écervelé avec qui je vidais des verres de gnôle, était ce jeune et fringuant jeune homme qui, 30 ans auparavant, couchait avec la jeune épouse d'un gendarme, celui là même qui nous avait interpellés.



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  • Le fait de retourner sur mes terrains de chasse du temps jadis, fait resurgir des exploits que je n'osais évoquer, de peur de nous voir rougir …..La Bohême en ce temps là......

    C'est stupéfiant de constater à quel point mes camarades de jeux nomades ont blanchi sous le harnois, ils se sont tassés, portent des couvre-chefs, non plus par tradition mais par obligation...les matins sont froids en Auvergne.

    De même j'ai pu vérifier qu'une mode ''vintage'' faisait sont grand retour...le port de bretelles !

    A chaque fois que je croise une de mes connaissances, je ne peux m’empêcher de lui chanter (sur l'air de la Marseillaise ) : Amour sacré de mes bretelles, toi qui soutient mon pantalon.

    Il n'est pas certain que ces messieurs aux tempes grisonnantes comprennent et apprécient le fun de cette chanson....autre temps autre mœurs, beaucoup d'entre eux ont ce que j'appelle ''un durillon de comptoir''.Vous connaissiez ?

    La grande faucheuse à bien travaillé et ses moissons ont été funestes, mais les souvenirs sont restés et me permettent de retourner sur mon chemin parcouru.

    Aux dires des plus jeunes : « les Anciens y z'ont du bien se marrer.... » et ils n'ont pas tout à fait tors.

     

    Samedi après-midi, vu que la pluie me laissait le choix entre rester à l'abri ou rester à l'abri, j'ai choisi de sortir pour aller me mettre à l'abri dans un camp de Manouches.

    L'Ancien avec qui je sirotais un quelconque alcool frelaté avait du mal à redescendre sur terre, il ne pensait vraiment pas que 40 ans plus tard, je me trouverais face à lui et en vie !

    « t'es en vie révérend..j'en crois pas mes oreilles ».C'est sa façon à lui de manifester sa ''contentesse''

    Après quelques godets éclusés en ''vite fesse'' (en voyageur dans le texte ) les souvenirs de ceux qui ont quitté la route nous font le coup du ''souviens-toi''.

    Bien que je ne vous connaisse pas de visu, je vais vous faire participer à quelques souvenirs des frères de la route, des gibiers de potence en général.

     

    Dans une ville du centre de la France, nous avions établi notre campement dans une si belle et si merveilleuse zone industrielle.

    Des chantiers de découpage de ferraille nous avaient attiré pour une période de 15 jours. J’étais à la recherche d'ouvriers capables de se servir de chalumeau sans faire sauter les alentours...

    Des connaissance chez les Manouches m’apportèrent la solution et la main d’œuvre ''hautement qualifiée foi de Pieds Nicklés''.

    La journée se passait au travail et le soir en libations.Les femmes restaient à la caravane, les hommes en dehors de celle-ci.

    Un soir en compagnie de 3 lurons, nous étions parti en goguette, histoire de voir si la bière était plus fraîche dans le village voisin, ce qui est souvent le cas

    Je passe rapidement sur la tournée des buveurs de bière, voyageurs ou sédentaires, le scénario est le même...je suis entré debout sur mes pattes arrière, je suis sorti à quatre pattes comme un coq au vin.

    Après la fermeture de la « pompe à bière », un des jeunes Manouche qui m'accompagnait me fit part d'un projet qui lui tenait à ''cœur ''...je vous transcrire notre discussion :

    « Révérend, j'ai une gadgi qui veut bouillav »

    « A cette heure-ci ? »

    « Nayo..dans un moment.. ».

    Ce gars avait un rendez-vous avec une fille, elle l'attendait devant le garage de sa maison, à quelques mètres d'ici, derrière un entrepôt d'un supermarché de bricolage.

    Il était une heure du matin, que pouvais-je faire pour limiter les dégâts...J’essayais en vain de lui faire comprendre que rendre hommage à une belle.....ça fatigue et que quelques heures plus tard, il faudrait bien être présent sur le chantier de découpe de ferraille.

    Et puis que faisait cette fille dehors à cette heure ci et pouvais-je laisser dans la nature un jeune homme qui avait bien décidé d'accomplir le destin d'un lanceur de flèches du  nom de Cupidon

     

    Un sixième sens non interdit, me suggérait de mettre les voiles, de partir, ce picotement derrière la nuque était signe de fuite utile.

    « Dicav balo (c'était son nom dans ce milieu : cochon ), je t’attendrais dans la voiture avec les autres..pendant que tu fais ton affaire »

    Ainsi fut dit et ainsi fut fait....Dés cet instant je faisais partie de la grande famille des Pieds-Nicklés.

    Notre fourgon stationnée derrière le super-marché, tous feux éteints attira très vite l'attention des Gendarmes...Un premier véhicule se rapprocha et bloqua toute possibilité de fuite.

     

    la suite vous intéresse ?......Alors à bientôt!



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  •  

    De retour sur la terre de mes exploits, il n'a pas fallu bien longtemps pour que le téléphone « « Arabo-Andalou » se mette à se manifester. Je ne pouvais pas décemment faire allusion à un téléphone maghrébin qui par réputation a une connotation négative.

     

    Les nouvelles vont vite, apportant leur lot de surprises, bonnes ou moins bonnes, la terre a tourné avec ou sans moi, je les accueil avec ou sans émoi.

     

    Il m' a souvent été difficile de faire part de mes sentiments à l'appel de la liste des non présents, je dois beaucoup à tous ces va-nu-pieds, à tous les gibiers de potence qui ont accompagné mon long et inachevé cheminement qu'est ma vie.

     

    Des noms, des surnoms, des visages, des lieux témoins d'aventures hantent mes nuits, mais les frissons qu'ils procurent ne sont pas ceux de la peur ou de la tristesse. Ils me ramènent à la jeunesse des années passées en leur compagnie, aux exploits de « Pieds Nickelés » des aventuriers de la route.

     

    La dernière nouvelle me laisse rêveur et, je dois le reconnaître un peu déçu.

    Oui déçu car j'étais bien décidé de renouer avec mon passé en partant à la rencontre de certains de ces flibustiers.

     

    C'est de l'un d'eux dont je vais vous parler.

    Entre ce « coquin » et moi, s'était glissée une véritable amitié, forgée sur un respect des us et coutumes des Gens du Voyage, sur des engagements d'histoire d'Hommes et sur une complicité dans un milieu ou tous les coups étaient permis.

     

    Il était d' origine Manouche, de ceux que nous appelions les « hommes des bois » ou les «Schwartz ». Noir de peau, de petite taille,le cheveu bouclé comme un angelot de la chapelle Sixtine, musclé comme un artiste de cirque, il traînait dans son sillage une odeur de fumée de feu de bois.

    Sa bouille ronde offrait à celui qui savait lui plaire , des yeux bleus très intenses, et des taches de rousseur, marque de fabrique que tous les gens de sa famille arboraient.

     

    C'est lors de notre première rencontre que j'ai découvert l'univers de ceux qui se déplaçaient en roulotte hippomobile, sa famille en possédait cinq. De coups de commerce en affaires conclues l'opinion que nous avions sur nos deux mondes si différents se changea en respect mutuel.

     

    Très souvent nous avons hébergé, recueilli, soigné et ravitaillé les membres de cette famille.

    Catinou a trop souvent payé de sa personne en « éduquant » les jeunes filles de la famille, enseignant l'usage de la contraception, de l’hygiène de base et de la....réalisation d'une mayonnaise....déclenchant chez ces jeunes « cuisinières novices » des cris de stupéfactions : « ils sont forts ces gagés....Comment y z'ont fait pour faire rentrer la mayonnaise une fois faite dans le tube de l'épicier... » Véridique, les jeunes mères avaient pas plus de 15 ans....et parfois deux maris.

     

    Auprés de lui j'avais acquis un très sérieux coup de mains concernant « la chine des meubles anciens », la récupération des duvets et plumes d'oie, l'art et la manière de « vendre la bonne aventure », l'usage de la langue romani, la confection des paniers en osier et surtout..comment se passer de l'usage de la montre.

    Traiter des affaires et des rendez-vous était un véritable calvaire. Demain n'existait pas et prendre date relevait d'un coup de poker digne la française des jeux...ingérable point de vue organisation...délires en ce qui concerne l'ambiance et le « savoir faire et le savoir être ».

     

    Pendant quelques années, nous avons participé intimement à l'enracinement de cette famille dans les départements du Puy de Dôme et de la Haute Loire. Puis nous avons mis les voiles cap au sud. Je pense que notre « job » était achevé, j'ai maintes et maintes fois vérifié cette théorie de la rencontre utile et du partage....qui ne dure qu'un instant.

     

    Son père réfractaire à tout modernisme (il voyait le diable partout..le beng dans l’électricité!) est décédé dans un véhicule que je lui avais prêté pour une escapade.Le silence a été gardé depuis toutes ces années sur les circonstances de cette perte.

     

    Je n'ai jamais su sa véritable identité, dans le microcosme des Gens du Voyage.

    Il a été mon ami, nous nous estimions, dans ma mémoire un souvenir porte son nom : il se nomme « le Bougodon » membre très regretté de la famille ZIEGLER .

     

     

     

     

     

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    Que faut il entendre par faim :

     

    Mon, esprit de Loup ( pas de loufoquerie entre nous) aurait la fâcheuse tendance à vous mener vers des sujets de réflexion gastro-gloutons.

    La faim sœur aînée de la privation s'accorde bien avec les épisodes de disettes et de rareté de nourriture, conséquences de manque de moyens pour s'en procurer

    Le manque d'argent a été la cause de ces privations.

    Après avoir quitté le monde dans lequel le travailleur lambda évolue dans une relative sécurité et perçoit suivant des réglés établies par son employeur un salaire correspondant à ses possibilités, je me suis retrouvé dans un monde ne connaissant pas les règles que je pratiquais jusque alors.

     

    L'homme normal, si j'ose dire, attend la béquet qu' un système lui accorde «  tu exécutes un travail pour lequel tu as été engagé..tu reçois ta pitance ». Un peu simpliste je vous l’accorde, même si cette dernière est raide (la corde sur laquelle évolue ,le funambule que je suis).

    Pour la première fois j'allais chercher ma pitance et celle de ma famille. Cette démarche m' était inconnue, pas d'exemples dans ma famille d'origine (tous fonctionnaires ou assimilés ) donc je ne possédais pas les codes ni les outils nécessaires pour pratiquer ce sport de combat.

    Certains matins, j'avais l'impression de partir à la chasse comme le firent jadis mes ancêtres les Cro-Magnon, la femme et les petits dans l’attente du retour du sauvage ramenant la carcasse d'un gibier .

    Fallait-t-il succomber aux chants ds sirènes de l'époque lorsqu'un chanteur nous apprenait que « travailler c'est trop dur et voler c'est pas beau, demander la charité, c'est une chose que je peu pas faire » .

    Et pourtant chaque matin il fallait bien se lever et partir à la chasse au miam-miam.

    Je plains les jeunes générations de maintenant qui découvre la dureté de cette chasse et de course contre la montre .Pour ma part je n'ai jamais voulu ni recherché l’assistance d’un monde et d'une société que j’avais eu tant de volonté à quitter, être et rester en accord avec ses convictions.

     

    C'est à cette période bien précise que l'univers des Gens du Voyage m'a été d'un grand secours. Question débrouille, j'en ai appris beaucoup, question coups de mains, entre aide et solutions j'ai tout appris en leur compagnie .

    A leurs cotés, j'ai touché du doigt le racisme du « blanc parmi les siens », du « procès d'intention » du délit de « sale gueule sale » et tout ce qui fait qu'un jour vous décidez de changer d'identité, d’univers, de famille et que vous appreniez à vous exprimer dans une langue, que seuls vos compagnons de route manient pour mieux s'enfermer encore et encore, repoussant ainsi les possibilités de vous faire comprendre sinon admettre par les autres.

     

    C'est le début de la faim, vous n'êtes plus connus de vos pères ni complètement reconnus de vos compagnons de galère....le cul propre oui mais assis entre deux chaises .

    Il y a intérêt à ce que dans vos gènes un caméléon sot venu déposer les siens.

     

    Le début de la faim, celle qui vous ouvre l’esprit sur un nouveau monde et sur un monde nouveau .

    L'appétit vient en mangeant, il s'auto-alimente.

     

    Vous continuez en ma compagnie ?

    Les exemples ne risquent ils pas de vous couper appétit...bien qu’il soit dit qu’il vient en mangeant.

     

     

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