• Le difficile en littérature, c'est de savoir quoi ne pas dire .

    Le difficile en littérature, c'est de savoir quoi ne pas dire .

     

    ( G.FLAUBERT)

     

    Vous avez été toutes et tous confrontés à cette invitation qui ne supporte pas un refus de votre part : « venez, j’ai deux mots à vous dire »

    Alors que « La plus belle expérience que nous puissions faire est celle du mystère » cette expérience là, vous vous en passeriez bien.

    Vous, interloqué, déstabilisé, vous n’avez qu’une réponse :

    - « C’est pas moi qui l’ai fait...Non j’ai pas volé l’orange du marchand»

    Le geste est péremptoire détruisant par avance toute objection :

    Question gamberge, votre cerveau se met à tic-toquer… .Quelles sont vos préférences :

    - une mise au point bien posée avec des mots de la langue de Molière qu’il vous faut essayer de comprendre, aider par Champollion « him self »

    - une mise aux poings façon Rocky « Adrienne...tu vas voire ta gueule ….sur la tête de ma mère...paroles de Rambaud »

    - un formulaire de La Poste, certifié Cerfa, vautré et froissé entre les promos du Leclerc du coin , portant une trace de gras de jambon provenant du « casse-dalle » du postier, vous invitant cordialement à vous présenter au bureau distributeur distant de trop loin et qui sera fermé pour cause de grève afin de retirer « une putain de saloperie »de lettre recommandée qui, de toutes façons, lue ou pas, transformera votre journée en une V.D.M (vie de merde).

    Gustave Flaubert tirait de son expérience la sentence suivante : « Tout le talent d’écrire ne consiste après tout que dans le choix des mots… »….Toujours des mots...Rien que des mots disait naguère , Alain Delon…..Paroles, paroles, paroles….lui répondait Dalida.

    Mais « Les paroles s’envolent, les écrits restent » où comme le disait Titus : « Verba volant, scripta manent ».D’où l’envoi d’un courrier en recommandé.

    Ce proverbe suggère une plus grande prudence dans la formulation d’un texte, choix des mots, des paroles… À toutes choses malheur est bon.

    Ceci étant écrit car je n’ai rien dit, en prétextant que je n’en pensais pas moins, faut il prendre des pincettes pour s’adresser aux lecteurs, afin d’ éviter de froisser leur susceptibilité ?

    Compte tenu du contenu de cette publication faut-il peaufiner les textes non pas dans le fond mais dans la forme, faut-il les rendre buvables et acceptables pour tous les yeux, s’il faut aseptiser nos écrits le risque de les rendre insipides deviendra « tendance »…tous sous le même joug, dans le même moule, formatés et pasteurisés…si cela avait été, nous n’aurions pu nous rencontrer….quel dommage.

     

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  • Commentaires

    1
    Mardi 4 Juillet 2023 à 23:27
    Hi, just wanted to mention, I liked this article. It was helpful. Keep on posting!
      • Mercredi 12 Juillet 2023 à 08:59

        go to hell 

    2
    Vendredi 7 Juillet 2023 à 10:59

    tu dis comme tu le sens

    c'est ta faon de faire,  tu agis comme tu le sens

    fais de ton mieux et de ta maniere,

    sans te plier a la vie de merde qui s'acharne a tout abaisser

      • Samedi 8 Juillet 2023 à 19:58

        Sacré vieux Gaulois !  Qu'il est pas commode de garder la tête froide et de ne pas dévier de sa route, je crois qu'avec l'âge, non pas que je sois devenu plus sage, mais je ne prête plus attention  aux " MORALISATEURS " de tous poils  Ma vie se résume :les chiens aboient...ma caravane est passée. 

        Trés bon week end.

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