•  

    C'est d'une véritable tragédie que je me propose de vous faire partager.

    Dans cette période de nouvelle année, il ne se passe pas une journée durant laquelle la victime ne soit pas exposée à la puissance dévastatrice des traditions : les souhaits.

    La tradition a du bon, car elle perpétue un flot d'habitudes sans que nous ayons à nous casser la tête quant à leurs origines et leurs légitimités.

    Ce petit homme avait été affublé  dés sa naissance d'un appendice nasal  hors normes.

    A l'age de la cour d'école, les filles, princesses enlevées rêvent d'être délivrées par des cow-boys jouant aux billes.

    Ses volumineuses narines, qui le précédaient en toutes circonstances, lui rappelaient que d'être un « Cyrano » n'était vraiment pas un signe d'attirance ni de repos.

    IL s'en accommodait tient bien que mal et dans la solitude trouvait un réconfort, les enfants entre eux sont cruels et pour la moindre occasion lui cherchaient querelle.

    Au cours de ses années d'infortune son caractère, se chargea d'amertume à force d'être la risée de ses copains de bitume, il s'aperçut un beau jour de les faire payer leurs avanies, il en avait les moyens.

    Dés que l'un remarquait sa disgrâce, et comme à l'accoutumé se moquait de son apparence, une petite voix intérieure lui promettait de le faire trébucher dans l'instant qui suivait.. Et c'est à de nombreuses fois ce qui est arrivé.

    Il tenait sa vengeance dés  lors que la moquerie était lancée c'est par un sort jeté qui l'affront serait lavé.. Et durant des années, c'est ce qu'il a constaté.

    A chaque fois que le mot « souhait » était évoqué, la punition était appliquée.



    Une fille pour laquelle il avait des vues lui riait au nez, se moquant de lui avec allégresse en pointant du doigt l'endroit charnu dans lequel il pourrait enfoncer son nez.... L'imprudente par un coup du sort, vit ses habits enlevés par le vent la jetant nue au milieu de la rue sous les yeux des passants fort intéressés.

    Un autre, auteur de railleries quant à la dimension de son nez, pour faire le « show » devant ses copains, lui déversa avec brio la tirade des nez de ce génie de Cyrano. Il se trouva le pantalon sur les pieds, sa ceinture ayant soudainement craquée, perdant par la suite toute la considération des mâles autour de lui regroupés, quand on aperçut un tatouage dédié à sa  maman énamourée 

    Une fois encore le sortilège avait fonctionné. 

    Arrivé à l'âge adulte, rien n'avait vraiment changé dans la façon qu'avaient les autres de regarder ce visage d'homme par un gros nez déformé. Moins ouvertement, mais plus subtilement prononcées les moqueries le blessaient, et ses vengeances se perpétraient.

    A chaque fois il leur souhaitait que la « vierge les patafiole » que leur visage se couvre « de bouffioles » et qu'ils aient « le nez comme j'ai la cuisse ».

    Alors, et ce sera les maux de la fin, imaginez vous ce qu'est son enfer lorsqu'il éternue à tout-va, se croyant persécuté et ce qui suit lorsque il entend quelqu'un prononcer :

    «  A VOS SOUHAITS »


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  • Éclaircir le mystère du clystère

     

    Amis lecteurs et autres, avez-vous remarqué ce que l'humeur peut être changeante ? 

    Oui, c'est un mot féminin et vous n'êtes pas sans savoir ni sans saveur que souvent femme varie.
    Le terme humeur vient du latin '' 
    umor'' qui est lui-même un mot venant du grec ancien qui signifie : liquide.

    Pourtant, j'ai télescopé la trajectoire d'un sac à vin qui avait oublié qu'il y avait plus de philosophie dans un verre de vin que dans les livres...à condition qu'il s'agisse de vin et non de Beaujolais nouveau, ce fut là son gros défaut.

     

     De là à penser que boire un petit coup peut faire basculer la mauvaise humeur, il n'y a qu'une tournée que je vous recommande de régler....sinon je vais être de mauvaise humeur quitte à passer pour un Orchidoclaste .

    Il serait bon de noter que "Le bagage d'un homme, c'est ce qu'il a lu et ce qu'il a bu."(Je ne suis pas l'auteur de cette formule).

    Question de vous mettre de bonne humeur, j'insisterais sur le fait, et c'est bien connu, que le Mâle ne peut pas faire deux choses à la fois ! L'ancêtre de '''boire ou conduire'' en quelques sortes. Mais si tout comme moi vous voyagez léger, vous n’emporterez pas grand chose à boire dans vos bagages.

    L'affaire se complique lorsque vous vous en jetez un derrière la cravate en lisant un bon bouquin ou les commentaires des A. A. A d' EKLA

    Un autre mot en français qui a la même racine est le mot humour mais son acception actuelle est plus récente. Il vient de l'anglo-normand ''humour'' qui vient lui-même du vieux français : humor.

    Ce qui me fait dire que les vieux ne manquent pas d'humour.
    Il en faut une sacrée dose à Nous les Anciens pour supporter les conneries des jeunes et c'est un
    Archéodendrite ou Vieille branche qui vous le dit !

    Pendant trop longtemps, j'ai supporté les
    culs-terreux et les fesses-Mathieu. Je note que chez les vieux (je parle des Anciens, car on peut être vieux à tout âge !) il y a une augmentation très sensible de  pète-sec .



    Peut-être faudrait-il qu'ils engagent une marche arrière salutaire et deviennent adeptes de la klysmaphilie pour les uns, de la clystérophilie pour les unes et du lavement pour les autres.

    Accompagnant ce geste de « salacité lubrique », la chanson du groupe REGG'LYSS fournirait le mode d'emploi « Mets de l'huile ».

    Qu'entendons nous par là ?

    Je vous répondrais : pas grand chose, car je ne prête pas mon oreille à ces vents de bas étages.


    Le mystère du clystère reste entier.

    Ancré profondément dans les anales de l'automédication il a fait ses preuves dés le moyen-âge et resurgit de nos jours comme un pet de lapin sur une toile cirée.

    Les pratiquants sont parait-il de plus en plus nombreux et cela les met de bonne humeur.
    Pour une fois, je n'ai pas l'envie de partager la cause de leur bonne humeur, pourtant le manque d'humour est l'apanage des gens qui ont de mauvaises humeurs.(médicalement parlé)

    Sur le site d'Expressio.fr, j'ai découvert que : « Et si jamais quelqu'un vous demande comment on fait un lavement, vous pourrez répondre que c'est clystère et boule de gomme.» .

    Je n'invente rien.

    L'origine de cette expression se perd dans la nuit des temps.
    Vous l'avez compris, l'humeur et l'humour font bon ménage lorsqu'ils se trouvent sous le même toit et c'est un gage de mariage heureux.
    Boire un petit coup peut vous rendre heureux et vous mettre de bonne humeur à condition de ne pas abuser du liquide.

    Concernant l'usage du clystère, je vous laisse seul juge des bienfaits de son utilité et m'en lave les mains.
    Quant à cet
    Alvéopyge ou «  personne particulièrement énervante » ou trou du c...qui s’enivrait de l'idée de s'être débarrassé de moi, pour seule réponse à sa détresse, le diable de fort mauvaise humeur lui répondit : « et merde il est encore debout ».





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  • Enfants de "la balle "

     

      Une balle innocente est reliée à un socle posé sur terre, par un long élastique… puis une main vient frapper cette balle pour l’envoyer ‘valdinguer » dans le futur.  

    Non contente d’être renvoyée à ses chères études (formule consacrée pour signifier à quelqu'un qu'il faut relire sa copie ) la balle revient vers lui, pour être frappée à nouveau...si c’est pas du masochisme, on a beau une ouverture d'esprit permettant à un chameau de passer dans le chas d'une aiguille , bis repetita placent.... faut oser 

    Et vous à la place de cette balle qu'auriez vous fait.. ?.

    Pour ma part je ferais remarquer à ce fou du volant (nom donner à l'instrument dans le jeu de Badminton ) que contrairement à son passe temps préféré, il n y a personne pour me renvoyer vers lui.

    Et c'est tant mieux ! les coups, plus tu les évites mieux tu te portes. De plus je lui ferai le coup de l 'élastique qui pète..le gag quand je rentrerai en contact avec la bagnole du furieux d'à coté....pour le fun, je serai capable de ricocher.

    Cette messagère du moment présent nous revient chargée de futur, avec un air narquois : '' eh bien, tu m’as chassée de ton présent avec perte et fracas, je te reviens remplie d’un futur que je ne te divulguerai pas''.Quelle audace et quel fichu caractère. Avez vous remarqué qu'une balle fait ce qu'elle envie de faire c’est à dire manquer son but ou l'atteindre quand çà l’arrange.

    Le coup et donné la balle dans la nature est lâchée...il faut attendre son retour comme le dit la chanson «  j’attendrais le jour et la nuit, j'attendrais toujours ton retour ».

     

    Des balles, j'en ai connues.

    Leurs existences n'étaient pas si tranquilles

    Elles m'ont toutes raconté leur histoire.

    Mal traitées et foulées au pied par des footeux de toutes les couleurs, elles finissent maudites au fond d'une cage alors que le portier chargé de leur sécurité s'est montré incapable de leur barrer l'entrée.

    Élevées au rang d'obscur objet du désir masculin, après avoir été plaquées, mises en touche, après un passage sous les fourches caudines elles finissent écrasées par un Brutus ne manquant pas de faire-play sur fond de « crunch ».

    D'autres, de race blanche et de petite taille, ''so British » fréquentent le summum des gazons anglais se donnant rendez -vous à ''TEE-TIME'' ne boudent pas de faire un petit tour dans les bois en compagnie d’un Tigre (TIGERWOOD...of course ).

    On dit : " jeu de main, jeu de vilain ». Ce sont ces mêmes vilains qui ont interrompu un Royal sport ''le jeu de paume'' coupant court à l'avenir de ce jeu …..une révolution en quelques sortes.

    Venue du fond des ages grâce à un faux rebond et exportée aux Amériques par des ''basques bondissants'' la chistéra '' nous ramena une balle de son aux frontons des Pyrénées. ''L'Euskal pilota'' et ses cousines sont semblables au caractère des joueurs : noyau dur enrobé de matériaux exclusivement locaux made in «Euskal Herria » .

    Et puis, des cousines lointaines, enfermées dans leurs cartouches qui n'attendent qu'une seule chose, passer à la prospérité d'une façon ou d'une autre.

    Elles sont aux ordres d'un homme, d'un destin, pour défendre une nation ou assouvir les bas instincts d'un tyran.

    L'une d'elles brisera net un rêve au somment d'une barricade, mettra fin à la souffrance d'un amoureux déçu, libérera un peuple de l'emprise d'un tyran ou fera d'un inconnu le martyr que tout un pays vénère.....Quel étrange destin pour une balle.

     



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  • Ne s'use que si on s'en sert.

     

    Pour sûr je que m'en suis servi, j'en ai abusé au point de l'avoir usé.

    Le toubib venait de me poser la question : «PHILIPPE as tu du cœur ? » .

                                                                    Moi : «  Tout autre que mon père l’éprouverait sur l’heure. »...et pour tout vous dire, quand sa pendule s'est arrêtée, de le voir sans vie je ne fus pas étonné.

                                                       Le Toubib :  « « Le cœur est fatigué , malmené par tant d’efforts et trop d’excès, de vivre ainsi vous ne pouvez continuer ».

       Mais comment pourrait-il en être autrement, ?

       Je suis un homme de cœur et de bonne foi, j’avais fait mon choix, je lui présentais mon cœur et non mon foie.

       Sortie de ma torpeur et remis de mes émotions je pensais aux outrages et aux ouvrages que mon cœur avait subis urbi et orbi.Je me laissai aller à la nostalgie, je me replongeais dans mes vies passées, mon cœur avait été fidèle, ne s’arrêtant de battre qu'une seule fois,.

       Celle pour qui il bat la chamade, s'appelle Catinou.

       Une fille dans chaque port n'a jamais été mon credo et je ne suis pas de celui qui pose ses bagages oubliant de les reprendre lorsqu'il prend la poudre d'escampette.

       Je songeais à tous les bagages abandonnés dans les coins et recoins des ports par des marins en goguette, en perdition, rescapés de naufrages, bercés de douces et amers illusions.

       La fille avait bon dos et faisait office de « Marie Salope » si chère aux cœur des marins d'eau douce marseillais.

       Non, je n'étais pas d’accord avec cet apôtre de la non violence coronarienne.

    Tant qu'il palpite il y aura des ébats et forcément des débats.

       J'ai fait halte dans la taverne de Plume de Poète, ou contrairement à l'auberge espagnole, le gîte et le couvert m'ont été offerts.

       Le taulier en fine bouche qu'il était, n'a pas été effrayé par mes escarmouches littéraires, ce qui me laissa fort surpris quant à la fin du repas il remettait le couvert. « Garçon....2 cafés et l’addition ».

       Débordé il délègue et c'est à ses gattes - sauce, fins gourmets qu'il confie la tache d'établir les menus et de dresser la table.

       Je leur dois tant de bonheurs qu'ils méritent d'être les invités privilégies à la table d'Antoine SAVARIN.

       C'est par ces quelques mots que je décidais de leur rendre hommage.

    « Nous nous reverrons un jour ou l'autre » Qui de la promesse ou de la rengaine fera le premier pas ?

    En vous rappelant une loi de l'univers " tout objet lancé en l'air est susceptible de retomber "

    Donc, pas de promesses ni de paroles en l'air.

     

    Concernant le corps médical,  Je ne suis pas étonné de la réaction du cardiologue. Il va avoir ses entrées du coté du ventricule gauche. C'est un privilégié.

    Mais je n'ose penser et exprimer ce qui se passerait, si lors d'une visite dans mes quartiers privés je rencontrais un Proctologue qui joindrais le geste à la parole !.....il existe des limites à ne pas dépasser.

     

     

     

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